Controverse des pissenlits printaniers : mes analyses biochimiques révèlent des surprises pour l'alimentation d'avril

Bien le bonjour à tous les chélonophiles du forum,

Voilà des années que j'observe avec minutie l'alimentation de ma graeca femelle, Mathusalème de 11 ans, qui s'épanouit dans son enclos provençal. Je suis présentement en plein questionnement sur les pissenlits printaniers que je lui propose quotidiennement depuis sa sortie d'hibernation.

Étant scientifique de formation, j'ai réalisé quelques analyses sommaires sur ces végétaux cueillis à différents endroits autour de mon habitation. Les résultats sont proprement stupéfiants et méritent d'être partagés :

• Les pissenlits issus des zones ombragées présentent une teneur en calcium inférieure de 17% à ceux exposés au soleil direct
• Ceux récoltés après les pluies d'avril montrent un taux d'oxalates significativement plus élevé
• Les fleurs de pissenlit contiennent deux fois plus de polyphénols que les feuilles, excellent pour le système immunitaire post-hibernation
• Les racines, que l'on néglige souvent, regorgent de fructo-oligosaccharides bénéfiques pour la flore intestinale

Ma graeca manifeste une nette préférence pour les pissenlits à larges feuilles dentelées, délaissant systématiquement ceux aux feuilles plus lisses. A-t-on déjà observé ce comportement sélectif chez d'autres espèces?

J'ai également remarqué que depuis son réveil d'hibernation, elle consomme environ 30% de végétaux en plus que l'année précédente à la même période. Est-ce lié aux fluctuations climatiques particulières de ce printemps?

Enfin, j'ai constaté qu'en alternant pissenlits et plantain dans la même journée, sa vigueur semble décuplée. Y aurait-il une synergie biochimique entre ces deux plantes que la science n'aurait pas encore documentée?

Vos observations et expériences sur ce sujet m'intéressent grandement.