Connue également sous l'appellation « tortue imprimée », la tortue Manouria Impressa appartient à la famille des Testudinidae.
Cette tortue terrestre se retrouve dans les zones forestières et montagneuses de l'Asie du Sud-Est, et plus précisément dans les provinces du Hainan du Guangxi et du Yunnan (Chine), en Indonésie (Sumatra et Bornéo), au Cambodge, en Malaisie péninsulaire, au Myanmar, au Laos, au Viêt Nam, en Thaïlande, au Bangladesh et en Inde.
La tortue imprimée se reconnait par ses écailles plates, parfois légèrement concaves. Elle affiche une couleur brun-rouge ou brun doré. Sa tête est jaunâtre. À l'âge adulte, cette tortue terrestre présente une taille n'excédant pas les 35 cm. Elle est beaucoup plus petite que celle de leurs cousines asiatiques Manouria Emys.
Cette tortue a aussi la particularité d'être difficile à acclimater. On note même une fâcheuse tendance à se laisser mourir, quand elle est en captivité dans les zoos. Il est également très difficile de faire la distinction entre un individu mâle et un individu femelle. Seuls les plus fins des connaisseurs pourraient se prêter à cet exercice. Ces mêmes experts avancent aussi que cette espèce de tortue s'avère peu révélatrice en termes de comportement.
Cette espèce très particulière de tortue serait très éprise de la nature et de la liberté. Son épanouissement en dépendrait, bien aucune étude n'ait permis pour l'heure de révéler son statut exact (prédateur ou proie). Ce mode de vie explique surtout sa tendance à l'agonie, une fois qu'elle est en captivité. En outre, cette tortue à éperons denticulée se nourrit notamment de champignons. Les jeunes pousses de bambou entrent aussi dans sa gamme alimentaire.
Les associations œuvrant pour la protection de cette tortue sont confrontées à un obstacle majeur : les rares individus en captivité connaissent un taux de mortalité tendant vers le seuil fatidique des 100 %. Ils supportent très mal le processus d'adaptation.
Le zoo de Chengdu en Chine centrale tente de pallier ce souci en menant des études approfondies portant notamment sur la détection de maladies. En 2002, une association baptisée « American Zoological Association Fonds » lui a octroyé quelque 12 300 dollars pour qu'il puisse mener à bien ces recherches.
Pour leur reproduction, les tortues imprimées requièrent des conditions de vie bien particulières. Leur enclos doit idéalement être placé dans une zone culminant à des altitudes élevées allant jusqu'à 2 000 m, avec une température ambiante de 25 °C.
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